La Concordia plus souple que jamais
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Critique concert
C’est fascinant d’entendre comment la texture orchestrale, tissée à l’origine par les cordes, est redistribuée, dans une harmonie, entre les différents registres. La densité symphonique est variée en jouant sur le nombre de musiciens mais aussi sur la combinaison des registres. Il y a une grande diversité de possibilités, comme en a témoigné samedi la Concordia, qui donnait un concert entier de transcriptions au Podium de Guin. Parfois même les thèmes musicaux circulent d’un registre à l’autre. C’est fascinant donc de redécouvrir ainsi la Première symphonie de Mahler: la distribution des «cordes» semble d’autant plus réussie que les mouvements sont bien caractérisés, jusqu’au final, avec l’orchestre en tutti, qui amplifie de manière grandiose ce procédé.<