La Girolle, lame sœur du fromage
Grâce à son invention, Nicolas Crevoisier a facilité la dégustation des fines rosettes de Tête de Moine
Mireille Chèvre
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Inventions suisses (1/5) » Que ce soit dans les sports, les emballages, l’informatique ou la confection, la Suisse s’est montrée inventive. Aujourd’hui, les ustensiles ménagers.
A la base, c’était un fromage des jours de fête, que l’on raclait consciencieusement avec un couteau, tout en évitant les vilaines rainures. Puis la Girolle est apparue en 1982, facilitant la tâche des amateurs de Tête de Moine. Un système mis au point par Nicolas Crevoisier, et produit par l’entreprise Metafil/LaGirolle à Lajoux. Récit.
«A l’époque, c’était un peu un rituel. Il revenait au patriarche de la famille de racler la Tête de Moine pour en dégager toute la saveur. On la consommait dans les grands moments, comme à Noël. C’était un produit de luxe, tout le monde ne pouvait pas se l’offrir