Le jour où les tapis voleront
Solar Impulse. Bloqué par un coup de vent à Nagoya (Japon), l’avion de Bertrand Piccard fait bien rire les benêts, qui croient que le kérosène est éternel.
Jean Ammann
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Entendez-vous rire les benêts, parce que Solar Impulse recule au premier coup de vent, au premier éternuement de l’atmosphère, parce qu’il poireaute sans fin en attendant la clémence du ciel? Quoi de plus rigolo que cette gigantesque libellule clouée au sol par ses ailes de papier? C’est que Solar Impulse est capricieux: il n’aime voler que par beau temps, pas quand l’air est secoué de dépressions, d’anticyclones, d’alizés, de jet-streams.
Solar Impulse est donc bloqué à Nagoya, au Japon, où les mécaniciens sont en train de réparer une aile endommagée par une rafale. Solar Impulse passe sa vie sur les tarmacs en attendant la bonne fenêtre météo. Devant cette tentative de tour du monde, les experts annoncent l’échec de l’avion photovoltaïque et d’autres experts viennent rappeler le co&uci