Sous le signe du cancer
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Roman » Au début, il y a Eric Reinhardt. Alors qu’il est en train d’écrire Cendrillon, son épouse tombe malade. C’est un cancer du sein. Elle lui lance un défi: il finira son livre, qui sera un succès littéraire, tandis qu’elle se battra contre le crabe. Ils sortiront en même temps vainqueurs de ce combat et fêteront leur réussite. Ce qu’ils font. Quand, quelques années plus tard, il tombe sur la merveilleuse Marie, elle aussi remise des attaques de ce perturbateur de cellules, il craque. Tout lui revient: des flots d’amour, des larmes trop longtemps retenues et l’envie d’empêcher toutes les femmes de mourir. Il souhaite s’en inspirer pour raconter dans un roman l’histoire de Nicolas, un compositeur de musique, dont la femme est également en rémission. Un artiste qui lui aussi rencontrera sa Marie, qui le troublera infiniment.
Brouillant les frontières de l’autofiction et du roman qu’il aurait voulu écrire, l’auteur primé pour L’amour et les forêts parle de sexe et de désir