La Liberté

On frise la paranoïa, non?

Publié le 08.05.2021

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Samedi soir 1er mai, je faisais partie des 50 personnes qui allaient assister au spectacle musical donné par le Quatuor laqué, qui nous ravit depuis vingt ans par des chants dans leurs formes les plus essentielles a cappella. Mais l’Arbanel à Treyvaux est resté clos: l’autorisation n’a pas été accordée aux membres du quatuor parce qu’ils sont comédiens amateurs et non professionnels (LL du 4 mai).

Ah, il faut s’accrocher! Cherchez la différence du point de vue sanitaire? Il n’y en a pas. Les décideurs marchent-ils sur la tête ou alors nous prennent-ils pour une bande de demeurés? Il faut qu’on m’explique… Au même moment, on apprend que la piscine de la Motta et sa buvette ouvrent le 13 mai avec une capacité maximale de 900 à 1000 personnes sur le site en même temps.

Les nageurs seront-ils autorisés à ouvrir la bouche dans l’eau parce qu’il ne faudrait pas que de la salive s’en échappe et contamine tout le bassin? Si l’eau chlorée est une protection, on aurait pu en boire un verre chaque matin! Et pendant ce temps, les salles intérieures des restaurants restent fermées bien que ces établissements se soient tous équipés de masques, désinfectant, plexiglas, traçage et distanciation.

Jusqu’à 1000 personnes à la Motta et il est impossible de mettre 50 personnes dans un restaurant. Mais qu’est-ce qui se passe?

Claudia Cotting, Senèdes

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