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« Je cumule deux formations»

Page Jeunes - Parle-moi de ton taf! • La Bulloise Ludmilla Dervey, 25 ans, suit deux cursus en parallèle à l’Université de Genève et à la Haute école pédagogique à Lausanne. Son emploi du temps chargé lui a permis de se rendre compte de ses priorités dans la vie.

Mieux vaut être organisé pour suivre deux formations. © Delphine Niederberger
Mieux vaut être organisé pour suivre deux formations. © Delphine Niederberger

Delphine Niederberger

Publié le 12.09.2014

Temps de lecture estimé : 2 minutes

«Comme mon Bachelor en traduction seul ne me servait pas à grand-chose, j’ai enchaîné avec un master. Après un remplacement à l’école primaire, je me suis rendue compte que l’enseignement me plaisait également. Parallèlement à mon master à l’Université de Genève, j’étudie donc aussi à la Haute école pédagogique (HEP) à Lausanne.

Ce qui me plaît dans ces deux formations, c’est qu’elles débouchent sur des emplois à temps partiel. Cela me permettrait de concilier les deux tout en ayant du temps pour des autres projets. Je pense que je peux cumuler ces deux cursus parce que ce sont deux types d’école distincts dans deux villes différentes. J’ai eu de la chance au niveau de mon emploi du temps. A la HEP, j’ai les cours le matin tandis qu’à Genève, je peux moduler mon horaire à ma guise. Les horaires sont assez compatibles mais cela me fait quand même des journées de cours de 8h à 20h! Les deux formations sont assez complémentaires dans la répartition du travail durant le semestre même si les examens tombent en même temps.

Franchement, je ne recommanderais ce choix à personne même si je ne le regrette pas. A force d’être stressée, j’ai l’impression de vieillir plus vite. Le pire je crois, ce sont les trajets. Je prends généralement le train à 6h20 pour rentrer au plus tôt à 19h30, mais la plupart du temps vers 21h45. Je réussis à concilier tout ça grâce à des collègues qui me prêtent des notes de cours et à mon copain qui me prépare des sandwichs!

Pour m’organiser, je n’ai pas de truc particulier. Au début, je faisais des listes mais comme elles étaient interminables, c’était plus stressant qu’autre chose! Du coup, je ne note plus rien. J’ai mon programme et les tâches pour les deux jours à venir en tête. Comme je suis obligée de tout planifier, je fais étonnamment davantage d’autres activités: je prends des cours de piano, en arrivant à 7h15 à la HEP, je donne des cours de français bénévolement et je suis active dans le milieu associatif. Pour gagner quelques sous, je travaille un à deux week-ends par mois et je donne des cours d’appui. Le week-end, je profite de faire autre chose car dans ma situation, la détente est vitale ! Après réflexion, je ne ferais peut-être plus le même choix. Je me suis rendue compte que je voulais avoir le temps de vivre.»

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