La liberté de conscience n’est pas seulement une question de moralité. Elle incarne l’esprit responsable de chaque personne dans tous les domaines de la vie, autant la sienne que celle des autres. Nous avons tendance à passer outre à des obligations. Quand nous bradons par exemple des règles de circulation: dépasser la vitesse indiquée sur une route, forcer le passage, circuler sur un sentier interdit aux cyclistes.

Les usagers pressés et culottés estiment disposer d’une liberté cavalière et ne veulent pas voir les conséquences: des effractions ou accidents malheureusement survenus pour les raisons mentionnées. Les moniteurs d’auto-école, par manque d’heures voulues par les élèves, n’enseigneraient-ils plus les règles élémentaires du comportement au volant et de fair-play envers les autres?

Autre sujet: l’attitude négative vis-à-vis de la vaccination du Covid et du certificat obligatoire. Le doute est possible. Quant à dire que c’est une contrainte et une atteinte à la liberté et à mes convictions, ce n’est pas sincère ni digne du citoyen! De la mauvaise volonté pour défier l’autorité?

Sur ce sujet vital, certains jouent un rôle désastreux: consciemment ou pas, ils font du tort à la cohésion sociale du pays. Cette façon désobligeante et coûteuse à la collectivité démontre à quel point les informations déformées et populistes peuvent influencer l’opinion et les actes. Où allons-nous?

Le sens collégial serait-il en train de lever l’ancre? Je ne le souhaite pas. Ce serait le début de la fin de notre état d’esprit démocratique issu d’un comportement responsable et respectueux des valeurs éternelles.

Jacky Brandt, Bulle