Conclusion féerique aux Murten Classics
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Critique
Dimanche, au vu de la météo maussade, l’église allemande de Morat servait de substitution à la cour intérieure du château pour le concert de clôture des Murten Classics. Rien de tel pour terminer le festival que l’un des ultimes chefs-d’œuvre de Mozart, aussi chargé en symboles que connu du public d’opéra. La Flûte enchantée est non seulement réputée pour son caractère «populaire» propre au genre du Singspiel, mais aussi pour la subtilité de sa partition.
Subtilité qui se retrouve chez le Papageno au timbre léger de Wolfgang Resh: drôle – sans outrer le ridicule – joueur ou même émouvant. Rendant hommage au rôle tenu par le librettiste Schikaneder lors de la première, le baryton autrichien fait montre d’une remarquable présence scénique. Se joint à lui la Pamina touchante de Martina Janková. Trouvant souvent la juste intention dans un rôle aussi complexe que délicat, elle témoigne d’une réelle force dramatique de la légèreté du premier acte à l’angoisse profonde du sec