Le patois se retrouve une jeunesse
De plus en plus de jeunes se rapprochent du patois gruérien. Que ce soit au CO ou sur les planches
GUILLAUME CHILLIER
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Gruyère » Et si c’était l’année du patois gruérien? A en croire Marlène Aeby, présidente du Groupe Choral Intyamon, 2018 pourrait bien être historique. Depuis un an, une dizaine de jeunes se sont inscrits dans son chœur, attirés notamment par le répertoire en patois qu’il propose. Ça tombe bien: cette année, il monte deux pièces de théâtre uniquement en patois, comme il le fait tous les cinq ans. Et trois jeunes de dix-sept ans se sont lancés dans l’aventure (lire ci-dessous).
«Le patois était devenu ringard il y a une quinzaine d’années. Mais nous avons tenu bon, nous avons gardé la ligne», se réjouit Marlène Aeby. Cette vague d’inscriptions est une première, elle qui avait davantage l’habitude d’accueillir des quadragénaires plutôt «