Les sentinelles de la Grande Cariçaie
Surveillants des réserves naturelles, Julien Girardier et Gérard Andrey font face à l’afflux de touristes
Lise-Marie Piller
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Nature » «Regardez là, que voit-on?» demande Gérard Andrey, 55 ans, à proximité de Gletterens. A priori, quelques flaques tapissant la réserve naturelle de la Grande Cariçiae. «Mais encore?» insiste le surveillant. De la boue? Réponse imprécise. Il s’agit en fait de traces d’une harde de sangliers.
Mais en ce matin de juillet, ce sont plutôt des traces de semelles que cherchent les deux uniques surveillants des réserves naturelles de la rive sud du lac de Neuchâtel. Gérard Andrey et Julien Girardier doivent en effet faire face à l’arrivée massive des touristes et protéger les 3000 hectares de réserve naturelle. Pour ce faire, les horaires sont très flexibles et se prolongent parfois la nuit ou les week-ends.
«Avec la mode du retour à la nature, le nombre de visiteurs augm