Cesla Amarelle, l’art de changer les têtes
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Analyse
La semaine dernière, la tête du chef du Service de protection de la jeunesse (SPJ) Christophe Bornand est donc tombée, après le scandale du couple condamné pour abus sur ses huit enfants. Pour ses crimes sexuels, le père a été condamné à 18 ans en première instance. Jugement confirmé hier en seconde instance (lire en page 17). Le limogeage, c’est cher payé pour Christophe Bornand, estiment certains, même si sa cheffe de département, la socialiste Cesla Amarelle, y a mis les formes.
Peut-il être tenu pour responsable des carences de ses subordonnés ou de ses prédécesseurs, ainsi que des justices de paix? Reste que le récent rapport de l’ancien juge fédéral Claude Rouiller sur les errements du SPJ avait été précédé d’un rapport de la Cour des comptes début