Réussir à dépasser un lourd héritage
L’ombre de George Best, décédé en 2005, plane toujours au-dessus de Belfast et de son football
Patrick Biolley, Belfast
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Football » Arriver à Belfast, c’est comprendre qu’il y a dans cette nation du Royaume-Uni une seule légende du football. L’aéroport porte son nom, son portrait est visible à plusieurs endroits, une statue à son effigie a été dressée et une rapide recherche sur internet pour savoir quoi visiter pointe directement la maison où il a grandi. George Best est encore dans toutes les mémoires même si son décès remonte à 2005. D’ailleurs, dans l’avion qui conduisait les suiveurs suisses en Irlande du Nord, les citations hautes en couleur de celui qu’on surnommait «le cinquième Beatles» trustaient davantage les conversations que le match qualificatif de ce soir entre Suisses et Nord-Irlandais (20 h 45).
«J’avais une maison au bord de la mer. Pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n’