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Agriculteurs en colère: «Nous voulons qu’ils fassent partie de la solution et non pas du problème»

L’Office fédéral de l’agriculture a donné réponse aux revendications de la Révolte agricole suisse. En exclusivité pour La Liberté, son directeur Christian Hofer reconnaît des erreurs, mais assure que tout n’est pas de sa faute.

Les manifestations des agriculteurs se succèdent depuis le début de l’année. © Keystone
Les manifestations des agriculteurs se succèdent depuis le début de l’année. © Keystone

Guillaume Chillier

Publié le 18.04.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Vus des champs, ce ne sont que de grands bâtiments gris, remplis de fonctionnaires déconnectés. Cette image colle aux bottes de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), accusé de (presque) tous les maux. La Révolte agricole suisse, ce groupe d’agriculteurs en colère, lui en veut. Les contrôles excessifs? C’est l’OFAG. Les directives jugées absurdes? Encore l’OFAG. La complexité du système? Toujours l’OFAG. Attaqué, l’office nuance et se défend. Il vient d’adresser ses réponses aux revendications des agriculteurs. Son directeur Christian Hofer a choisi La Liberté pour livrer en primeur sa vison de la crise.

Cette expression de la colère des agriculteurs, l’avez-vous vue venir?

Christian Hofer: Je n’ai en tout cas pas été surpris car j’ai moi-même été agriculteur. Ils sont confrontés à une hausse des coûts ainsi qu’à une augmentation du travail administratif et demandent de meilleurs prix pour leurs produits. Tout cela provoque des mécontentements, que je comprends. Cela

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