Parlement » Des élus craignent un nettoyage ethnique, voire un génocide des Arméniens d’une enclave disputée dans le Sud-Caucase.

«L’association internationale des chercheurs sur les génocides est préoccupée par le risque de génocide à l’encontre des Arméniens du Nagorny-Karabakh.» Lors d’une conférence de presse du groupe d’amitié parlementaire Suisse-Arménie hier à Berne, la conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone, également présidente de la Société suisse des peuples menacés, a tiré la sonnette d’alarme. En cause: la fermeture, lundi par Bakou, de la seule route reliant l’Arménie au Nagorny-Karabakh, territoire disputé ayant fait sécession de l’Azerbaïdjan en 1991, mais non reconnu comme indépendant. Arméniens et Azerbaïdjanais se sont affrontés dans plusieurs guerres, dont la dernière remonte à l’automne 2020 et a débouché sur la défaite des premiers.

Sous protection russe depuis la fin des combats en 2020, les 120 000 Arméniens de cette région montagneuse son