Des mairies interrompent le dialogue
Estimant que La Poste les place devant un fait accompli, de nombreuses communes ne répondent plus
Ariane Gigon, Zurich
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Résistance » Des «bulldozers», de l’«acharnement» ou de l’«arrogance»: dans de nombreuses communes, les représentants de La Poste venus annoncer la fermeture de bureaux n’ont pas laissé de bons souvenirs. Au point que certaines, comme Prez-vers-Noréaz (FR), ont cessé de dialoguer. Syndicom applaudit et l’Association des communes suisses a de la compréhension. De son côté, La Poste rappelle qu’elle n’est pas tenue de négocier.
Un élu du PLR cité en exemple par un syndicat, ce n’est pas courant. C’est pourtant ce qui arrive au maire de la commune zurichoise d’Oberstammheim (1200 habitants), limitrophe de la Thurgovie. Pour Syndicom, Martin Farner (54 ans) montre la voie: cesser de dialoguer avec La Poste est, aux yeux du syndicat, la seule possibilité, en attendant une ré