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Des mouches et des champignons pour lutter contre le scarabée japonais

Après le Tessin, le Valais: un nuisible faisant d’énormes dégâts aux cultures s’étend en Suisse. Des chercheurs s’activent pour en limiter l’expansion et développent des approches naturelles

Le scarabée japonais fait notamment de nombreux dégâts aux cultures © Agroscope
Le scarabée japonais fait notamment de nombreux dégâts aux cultures © Agroscope

Sevan Pearson

Publié le 29.08.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Environnement » Après le Tessin en 2017 et l’aéroport de Zurich en juillet, le Haut-Valais la semaine dernière: le scarabée japonais, un nuisible entré en Suisse par le sud il y a quelques années, poursuit son expansion. Cet insecte de l’ordre des coléoptères (tout comme les hannetons), une fois adulte, se nourrit de plus de 300 plantes différentes. Il affectionne le feuillage et les fruits de très nombreux arbres – pommiers, poiriers, cerisiers, noisetiers, par exemple –, mais aussi le maïs, le soja et même les rosiers, entre autres. Sans parler des vignes qu’il prend aussi pour cible.

«Ses larves mangent les racines de différentes plantes et du gazon, ce qui provoque de nombreux dégâts dans les parcs, les pelouses ou les terrains de golf», ajoute Tim Haye, chercheur au Centre international pour les sciences de la vie ag

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