Licenciements chez Tamedia: vives inquiétudes parmi les élus
A Berne, Genève et Lausanne, les élus politiques font part de leurs inquiétudes à la suite de l'annonce de la suppression d'une trentaine de postes chez Tamedia en Suisse romande.
Guillaume Chillier et Raphael Besson
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Presse » Les coupes toucheront notamment la Tribune de Genève et 24 Heures, basé à Lausanne. Avec des rédactions toujours plus amaigries, ils affirment craindre pour les lecteurs, les citoyens, les régions et, partant, pour le débat d'idées.
«Si ça continue comme cela, nous allons perdre un pilier de notre démocratie», soupire Samuel Bendahan, conseiller national socialiste vaudois. Il y a les postes de travail perdu mais aussi la qualité de l'information, reprend sa collègue Ada Marra. Elle s'interroge: «Il y a toujours moins de journalistes dans les rédactions. Avec quoi sont-ils compensés?»
Tamedia: une nouvelle saignée pour la presse romande
Toujours dans le canton de Vaud, le PLR Olivier Feller est aussi préoccupé. «24 Heures est essentiel pour le débat politique