Dans plusieurs villes de Suisse, la gauche est majoritaire au sein de l’exécutif, par exemple à Fribourg, Bâle, Berne, Lausanne et Zurich. Les élections du 7 mars ont confirmé cette tendance quand Genève et Yverdon ont basculé à gauche. Le PLR a particulièrement souffert dans le canton de Vaud, où il a perdu des sièges dans d’autres exécutifs.

Pourtant, ses idées étaient depuis la création de la Confédération en 1848 le combustible du progrès de notre cher pays. Elles ne font plus rêver! Ce sont les objectifs des féministes et des Verts d’atteindre l’égalité entre la représentation des femmes et des hommes et de sauver le climat qui semblent l’emporter.

A mon avis, il y a un problème plus profond. Les files d’attente de milliers de travailleuses et travailleurs de ces mêmes villes pour obtenir hebdomadairement un cabas de nourriture choquent. En même temps, l’UBS a l’arrogance de fermer 45 succursales en Suisse pour augmenter son rendement alors qu’elle a fait un bénéfice de 6 milliards de francs en 2020!

L’économiste David Ricardo a déjà dit en 1817 que la répartition des biens et richesses était le principal problème économique à résoudre. Plus de deux cents ans après, cette question n’est pas résolue. La grande erreur des partis de droite et du centre est d’avoir cédé ce sujet à la gauche. Or, c’est un problème général de société qui concerne autant les partis du centre et de la droite politique.

Il faut que les états-majors des partis qui se réclament de tendance libérale proposent de vraies solutions aux citoyens concernant la répartition des richesses. Ces partis verront ensuite leur cote remonter.

Jean-François Emmenegger,

Marly