La poursuite de l’extension du parc technologique Bluefactory, à Fribourg, constitue une nouvelle très positive. A 50,5%, la très courte acceptation de ce projet essentiel pour l’avenir de l’innovation dans le canton doit toutefois nous amener à remettre immédiatement l’ouvrage sur le métier.

Les nouvelles technologies, les nouveaux matériaux et processus sont les clés qui nous ouvriront les portes d’une économie cantonale renforcée et prête à tirer parti des transformations en cours, qu’elles soient numériques ou climatiques.

La Chambre fribourgeoise du commerce et de l’industrie (CCIF) milite depuis fort longtemps – et le prouve également par la mise en place d’un facilitateur à l’innovation – pour une politique plus engagée en matière d’innovation. Le vote de dimanche nous l’a démontré, ce dossier reste trop abstrait. Faute d’une vision globale sur l’innovation, Bluefactory a eu de la peine à passer l’épaule, malgré un soutien très large. Fribourgeoises et Fribourgeois disposaient pourtant d’objectifs précis en matière de développements et d’emplois.

Il s’agit maintenant de transformer ce petit oui en victoire à long terme. La solution pourrait passer par la concrétisation d’une loi sur l’encouragement de l’innovation, comme d’autres cantons l’ont déjà fait. Avec la CCIF, je préconise à ce titre de pérenniser les soutiens à la recherche et au développement mis en place dans le plan de relance lié à la crise du Covid ainsi que d’accompagner la transition numérique. Le canton en ressortira renforcé, tant en termes d’emploi que de compétitivité.

René Jenny, président CCIF