Qui croise les bras perd…

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Le 18 juin prochain, nous voterons sur la loi pour la protection du climat. Il s’agit d’un plan d’investissement dont les buts sont de moderniser la Suisse et faire baisser nos émissions de gaz à effet de serre. Les effets positifs de cette loi sont les suivants.

Grâce à la loi sur la protection du climat, nous pourrons mieux assurer notre propre production d’énergie, ce qui nous permettra de nous affranchir progressivement des énergies fossiles et des fluctuations de prix et de disponibilité. L’an passé, la Suisse a dépensé 13 milliards de francs pour ses importations de mazout et de gaz. Cet argent pourrait être réinvesti dans notre pays.

En outre, pour combattre le réchauffement climatique et le tarissement des ressources, nous avons besoin d’innovation, un moteur économique incontournable et créateur d’emplois. La loi pour la protection du climat vise à stimuler l’innovation pour nous permettre de faire face aux crises actuelles, qu’elles soient géopolitiques, écologiques ou sociales.

Finalement, nous sommes vulnérables face au dérèglement climatique qui touche déjà la Suisse de plein fouet. Nous sommes dans la situation où nous payons l’aveuglement des dernières décennies. Voulons-nous infliger cela à nos enfants et petits-enfants?

Ne soyons pas égoïstes. Qui croise les bras perd. Je voterai oui à la loi sur le climat, un projet d’investissement lancé par des citoyens responsables et qui nous épargnera bien des maux à l’avenir.

Catherine Martinson,

membre de la direction

du WWF Suisse, Fribourg