Des semelles toujours à la pointe
Chaque athlète a ses manies, mais tous, une fois leurs chaussures aux pieds, ont l’impression de voler
Patrick Biolley
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Jamais sans mes pointes (3/7) » Cet été, La Liberté raconte la relation de différents sportifs avec leur outil de travail. Troisième épisode: les pointes d’athlétisme, pour des pieds aussi légers qu’accrocheurs.
En athlétisme, il y a plusieurs écoles. Chaussettes ou pieds nus reste le plus grand clivage. Mais il y a aussi les adeptes de cinq, sept ou neuf clous sous la semelle. L’origine du choix est surtout issue de légendes urbaines ou, plutôt, légendes du tartan. «On m’a toujours dit qu’on n’avait pas le droit d’avoir la pointe au milieu du pied. Je l’ai donc toujours enlevée», explique Anika Krone, spécialiste du sprint au CA Fribourg. «Ce n’est pas plutôt parce que cela rend cette partie trop rigide et que ça augmente le risque de blessures?», demande Loïc Pittet,