«Je n’ai pas envie de revivre comme à l’époque soviétique»
Etablie dans le canton de Fribourg, l’expatriée ukrainienne Oksana Collomb craint pour ses proches restés en Ukraine.

Delphine Francey
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L’attaque de la Russie contre l’Ukraine jeudi crée l’émoi au sein des expatriés ukrainiens établis dans le canton de Fribourg et ailleurs. Parmi les personnes contactées, la majorité d’entre elles ne souhaite pas témoigner pour le moment pour diverses raisons. Elles sont notamment très inquiètes pour leur famille restée au pays.
Oksana Collomb, économiste âgée de 43 ans, a quitté l’Ukraine en 2008 pour rejoindre Sugiez après son mariage avec Pascal Collomb. La Vulliéraine d’adoption a accepté de partager son vécu. Elle dit vivre dans la peur depuis 2014, année durant laquelle les conflits ont éclaté en Crimée et dans le Donbass. Toute sa famille est encore au pays, à l’ouest de l’Ukraine. «C’est l’horreur, la terreur depuis jeudi. Il y a des bom