Par exemple, les secteurs de la gastronomie ou de l’hébergement souffrent davantage que les télécommunications ou l’industrie pharmaceutique. C’est pourquoi Bâle-Ville devrait être le canton le plus à même de résister. Zurich est également bien armé grâce à sa place financière.

Fortement dépendant des exportations dans le secteur horloger, l’Arc jurassien pourrait en revanche payer un plus lourd tribut. De même, les effets de la pandémie devraient davantage affecter les plus petites entreprises. Selon un sondage, parmi celles qui emploient entre 1 et 9 collaborateurs, une firme sur cinq a dû cesser ses activités pendant la crise.

Pour les sociétés comptant 10 à 49 employés, cette part passe à une sur dix tandis que seulement 3% des grandes entreprises (plus de 250 collaborateurs) ont dû temporairement fermer leurs portes à cause du Covid-19. Les Grisons ou le Valais font partie des cantons comptant proportionnellement le plus de petites entreprises.

Le canton de Fribourg «solide»

A Fribourg, les perspectives en matière de compétitivité sont jugées «solides», ce qui correspond au troisième niveau sur une échelle qui en compte cinq. UBS a également établi un classement en se basant sur différents critères comme le taux de chômage, les créations d’entreprises ou la structure industrielle.

Le canton se classe en onzième position, talonnant Soleure et devançant l’Argovie. Bâle-Ville termine en tête devant Bâle-Campagne et Zurich tandis que le Valais et les Grisons, cantons les plus touchés, ferment la marche.