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L'UE a "fait tout son possible pour un départ ordonné" de Londres

Jean-Claude Juncker a prononcé son discours en présence du négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier (à droite). © KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS
Jean-Claude Juncker a prononcé son discours en présence du négociateur européen pour le Brexit, Michel Barnier (à droite). © KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS


Publié le 22.10.2019


Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré mardi que l'Union européenne avait fait "tout ce qui était en (son) pouvoir" pour assurer un départ ordonné du Royaume-Uni. L'UE reste suspendue à une ratification côté britannique.

"Je regretterai toujours la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne, mais au moins nous pouvons nous regarder en face et dire que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour s'assurer que ce départ est ordonné", a-t-il affirmé devant le Parlement européen à Strasbourg.

M. Juncker a soutenu l'hémicycle dans sa volonté, réaffirmée par les chefs de groupes politiques lundi soir, de ne ratifier l'accord du retrait qu'une fois assuré du soutien du Parlement britannique. "D'abord Londres, ensuite Bruxelles et Strasbourg!", a-t-il lancé, ce qui lui a valu une salve d'applaudissements des eurodéputés.

"Energie gâchée"

De son côté, le président du Conseil européen Donald Tusk, également présent pour faire un bilan du dernier sommet européen, a fait état d'une "situation complexe à la suite des événements de ce week-end au Royaume-Uni et la demande britannique pour une prolongation de la procédure" de retrait.

"Je consulte les dirigeants (des 27) sur la façon de réagir, et déciderai dans les prochains jours", a-t-il expliqué. Cette réaction va dépendre "de ce que le Parlement britannique décidera, ou ne décidera pas", a-t-il poursuivi, appelant à "être prêt à tous les scénarios".

Jean-Claude Juncker a assuré que la Commission avait travaillé "sans relâche pour négocier et renégocier un accord". "Cela m'a fait de la peine de passer tant de temps au cours de ce mandat à s'occuper du Brexit, quand je ne pensais à rien d'autre que la façon dont l'Union pourrait mieux faire pour ses citoyens", a-t-il regretté, évoquant "du temps gâché, de l'énergie gâchée".

ats, afp

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