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La convocation d'une élection présidentielle annoncée en Bolivie

Au pouvoir depuis 2006, Evo Morales, 60 ans, a annoncé dimanche sa démission après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police et au terme de trois semaines de protestations dans son pays qui ont fait trois morts et 383 blessés. Il a été suivi par des hauts responsables de son gouvernement. © KEYSTONE/AP/JUAN KARITA
Au pouvoir depuis 2006, Evo Morales, 60 ans, a annoncé dimanche sa démission après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police et au terme de trois semaines de protestations dans son pays qui ont  fait trois morts et 383 blessés. Il a été suivi par des hauts responsables de son gouvernement. © KEYSTONE/AP/JUAN KARITA
La deuxième vice-présidente du Sénat bolivien, l'opposante Jeanine Añez, est appelée en vertu de la Constitution à succéder au poste de chef de l'Etat à Evo Morales après sa démission. © KEYSTONE/AP/NATACHA PISARENKO
La deuxième vice-présidente du Sénat bolivien, l'opposante Jeanine Añez, est appelée en vertu de la Constitution à succéder au poste de chef de l'Etat à Evo Morales après sa démission. © KEYSTONE/AP/NATACHA PISARENKO
Des milliers d'habitants ont déferlé dans les rues bolivienne pour célébrer l'annonce de la démission de leur président Evo Morales, agitant le drapeau bolivien entre rires et larmes. © KEYSTONE/EPA EFE/MARTIN ALIPAZ
Des milliers d'habitants ont déferlé dans les rues bolivienne pour célébrer l'annonce de la démission de leur président Evo Morales, agitant le drapeau bolivien entre rires et larmes. © KEYSTONE/EPA EFE/MARTIN ALIPAZ
Au pouvoir depuis 2006, Evo Morales, 60 ans, a annoncé dimanche sa démission après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police et au terme de trois semaines de protestations dans son pays qui ont fait trois morts et 383 blessés. Il a été suivi par des hauts responsables de son gouvernement. © KEYSTONE/AP/JUAN KARITA
Au pouvoir depuis 2006, Evo Morales, 60 ans, a annoncé dimanche sa démission après avoir perdu le soutien de l'armée et de la police et au terme de trois semaines de protestations dans son pays qui ont  fait trois morts et 383 blessés. Il a été suivi par des hauts responsables de son gouvernement. © KEYSTONE/AP/JUAN KARITA
Des milliers d'habitants ont déferlé dans les rues bolivienne pour célébrer l'annonce de la démission de leur président Evo Morales, agitant le drapeau bolivien entre rires et larmes. © KEYSTONE/EPA EFE/MARTIN ALIPAZ
Des milliers d'habitants ont déferlé dans les rues bolivienne pour célébrer l'annonce de la démission de leur président Evo Morales, agitant le drapeau bolivien entre rires et larmes. © KEYSTONE/EPA EFE/MARTIN ALIPAZ


Publié le 11.11.2019


La deuxième vice-présidente du Sénat bolivien, l'opposante Jeanine Añez, a annoncé lundi la prochaine convocation d'une élection présidentielle. La Bolivie devrait ainsi avoir un président élu "le 22 janvier".

"Nous allons convoquer des élections avec des personnalités qualifiées qui vont conduire le processus électoral afin de refléter ce que veulent tous les Boliviens", a-t-elle déclaré à son arrivée au Parlement. Mme Añez est appelée en vertu de la Constitution à succéder au poste de chef de l'Etat à Evo Morales après sa démission.

Les successeurs prévus par la Constitution en cas de départ du président ont en effet tous démissionné avec lui : le vice-président Alvaro Garcia, la présidente et le vice-président du Sénat et le président de la Chambre des députés.

"Nous avons déjà un calendrier. Je crois que la population demande en criant que nous ayons un président élu le 22 janvier", a-t-elle ajouté. Cette date était celle prévue, avant la crise, de la prise de ses fonctions par le prochain président de Bolivie.

Cette sénatrice de 52 ans, membre du parti d'opposition Unidad Democratica, n'a pas caché son émotion en appelant à la fin des violences. "Vous allez m'excuser, mais je suis émue (...) Je vous demande, pour l'amour de Dieu de mettre fin à cette violence. Nous voulons seulement la démocratie, nous voulons seulement la liberté", a ajouté Jeanine Añez.

Le président bolivien Evo Morales a démissionné dimanche après trois semaines d'actions de protestation contre sa réélection.

ats, afp, reu

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