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Pire encore que la remontada de Barcelone

Romelu Lukaku ouvre le score pour Manchester: le premier but d'une soirée presque irréelle © KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA
Romelu Lukaku ouvre le score pour Manchester: le premier but d'une soirée presque irréelle © KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA


Publié le 06.03.2019


Le cauchemar continue pour le Paris Saint-Germain ! Il est pire encore que la remontada de Barcelone il y a deux ans. Le PSG a tout simplement vécu l'enfer devant Manchester United.

Victorieux 2-0 du match aller, les Parisiens ont "réussi" à perdre 3-1 le retour au Parc des Princes contre un adversaire décimé par les absences et dont l'ambition sur le plan du jeu fut proche du néant. Mais c'est bien Marcus Rashford qui a offert la qualification aux Mancuniens à la 94e minute avec sa transformation imparable d'un penalty accordé par la VAR pour une main de Presnel Kimpembe. A cet instant de la rencontre, Ole Gunnar Solskjaer avait introduit deux juniors, Tahith Chong et Mason Greenwood, pour forcer le destin. Mais le Norvégien y croyait-il vraiment ou voulait-il seulement, avec ces deux changements, tomber comme un brave au champ d'honneur ?

Jamais Manchester United n'aurait dû se retrouver à un but du Graal en fin de match. Seulement, la formation d'Ole Gunnar Solsjkaer a su exploiter à merveille deux bévues impardonnables de Thilo Kehrer et de Gianluigi Buffon pour mener 2-1 à la pause grâce à un doublé de Romelu Lukaku. Titularisé aux dépens d'Alphonse Areola, Gianluigi Buffon endosse une responsabilité écrasante dans cet échec. Son erreur sur la frappe de Marcus Rashford à la 30e minute pour offrir le 2-1 à Lukaku a pesé très lourd dans la balance. Cette réussite bien improbable a coupé les jambes des Parisiens qui n'ont plus, à l'image de Kilian Mbappé. trouvé le relâchement et l'inspiration nécessaires dans la dernière heure de jeu.

Ainsi comme son prédécesseur Unai Emery, Thomas Tuchel n'est pas parvenu à emmener Paris en quart de finale de la Ligue des Champions. L'entraîneur allemand n'a finalement commis qu'une seule erreur dans cette double confrontation: celle de titulariser un gardien de 41 ans qui livre sans doute la saison de trop. Une erreur tragique.

ats

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