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Policier décédé de causes naturelles lors de l'assaut du Capitole

Cinq personnes sont mortes au cours du coup de force des partisans de Trump contre le Capitole (archives). © KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS
Cinq personnes sont mortes au cours du coup de force des partisans de Trump contre le Capitole (archives). © KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS


Publié le 20.04.2021


Un policier américain, décédé au lendemain de l'assaut du Capitole par des manifestants pro-Trump en janvier à Washington, est mort de causes "naturelles", selon le rapport d'autopsie publié lundi. Il a subi deux accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Le sort de l'agent avait ému de nombreux Américains, choqués par l'attaque du siège du Parlement américain. Sa dépouille avait été exposée au Capitole, un honneur exceptionnel. Le président américain Joe Biden lui avait rendu hommage sur place.

Des sources anonymes, citées par le New York Times, avaient d'abord assuré qu'il avait reçu des coups d'extincteur, une version des faits ensuite écartée. L'homme a subi deux accidents vasculaires cérébraux (AVC), a finalement conclu le médecin légiste de la capitale fédérale Washington. Dans son rapport, il retrace les heures avant le décès de cet homme de 42 ans.

Vers 14h20 le 6 janvier, le policier avait été aspergé d'une substance chimique "dehors", devant le Capitole. Puis vers 22h00, l'agent s'était effondré dans l'enceinte du Parlement, avant d'être emmené en ambulance dans un hôpital de Washington.

Deux hommes inculpés

Il est décédé à "environ 21h30" le lendemain, 7 janvier, à l'hôpital. "Circonstances du décès: naturelles", conclut le médecin légiste.

Le 15 mars, les autorités américaines avaient inculpé deux hommes, accusés de l'avoir aspergé de "spray anti-ours", un puissant aérosol utilisé dans les zones sauvages des Etats-Unis pour repousser ces grands mammifères. Ils font l'objet de neuf chefs d'inculpation, dont "agression d'un agent avec une arme dangereuse", mais ne sont pas poursuivis pour homicide.

Quatre autres personnes sont mortes au cours de ce coup de force: une manifestante abattue par un policier et trois autres personnes pour des raisons médicales distinctes.

Le ministère américain de la justice avait annoncé le 14 avril qu'il n'entamerait pas de poursuite contre le policier qui avait tiré sur la manifestante de 35 ans, estimant qu'il n'y avait pas "assez d'éléments pour justifier des poursuites pénales".

Accusé d'"incitation à l'insurrection" par la chambre des représentants, l'ancien président américain Donald Trump a été acquitté par le Sénat à l'issue d'un procès mené tambour battant en février.

ats, afp

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