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Spirig commencera sa qualification olympique en juin

Nicola Spirig aborde la saison avec un peu de retard dans sa condition. © KEYSTONE/PATRICK HUERLIMANN
Nicola Spirig aborde la saison avec un peu de retard dans sa condition. © KEYSTONE/PATRICK HUERLIMANN


Publié le 09.05.2018


La médaillée d'or de Londres en 2012, Nicola Spirig commencera sa phase de qualification olympique en vue des JO de Tokyo à l'occasion d'une épreuve par équipes mixtes le 7 juin à Nottingham.

La phase de deux ans se terminera en mai 2020.

L'objectif de la Zurichoise de 36 ans est de participer à l'épreuve individuelle et la nouvelle course par équipes mixtes. "Si nous nous qualifions par équipes, les places pour l'épreuve individuelle sont assurées", explique la championne olympique 2012 et médaillée d'argent 2016. "Je veux à nouveau une médaille olympique", assène-t-elle.

Son début de saison a été entravé par des problèmes de santé avec une inflammation derrière la cuisse qui l'a gênée pendant cinq mois ainsi qu'une sérieuse toux. "Je n'ai pas encore atteint mon degré de forme habituelle à ce point de la saison", convient la maman de deux enfants.

La Zurichoise avait réussi son retour après l'accouchement de son deuxième enfant l'automne dernier en prenant la 2e place du très relevé triathlon de Super League de Jersey.

Le plan, élaboré avec son entraîneur Brett Sutton, qui doit la mener aux JO de Tokyo comprend un peu moins de camp d'entraînement à St-Moritz, vie de famille oblige. Mais l'expérimentée athlète pourra compter sur des partenaires d'entraînement du cadre national dans la région zurichoise.

Les points culminants de la saison à venir seront les Championnats d'Europe sur la distance olympique dans le cadre des Européens multisports de Glasgow lors du deuxième week-end d'août. Elle visera aussi la victoire une semaine plus tard lors de l'étape Coupe du monde à Lausanne.

Spirig ne prendra part que ponctuellement aux séries mondiales.

Lors d'une conférence de presse à Zurich, Spirig n'a pas hésité à dire: "Je m'entraîne toujours volontiers comme une dingue. La motivation profonde est toujours là. Mais j'ai quand même besoin d'une raison pour aller trois fois par jour à mes limites. Un entraînement de natation de 8 km n'est pas un délice pour moi. Mais je sais pourquoi je le fais."

ats

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