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Pas touche à mon électif

Aucun hôpital n’aime reporter ses opérations non urgentes. Les raisons sont financières et sanitaires: les traitements «électifs» s’avèrent lucratifs et appréciés médicalement

Pas touche à mon électif © Charly Rappo-archive
Pas touche à mon électif © Charly Rappo-archive

Philippe Boeglin

Publié le 11.11.2020

Temps de lecture estimé : 11 minutes

Epidémie » Les soins intensifs sont très occupés et un mot d’ordre tourne en boucle: les hôpitaux sont appelés à abandonner les opérations non urgentes – dites «électives» – pour faire de la place aux patients atteints de Covid-19. Les regards se tournent vers les établissements alémaniques, notamment zurichois. Le fameux «corona-graben» entre les régions linguistiques?

Pas si simple. L’attrait de «l’électif» n’a rien d’une spécificité alémanique. Très lucratives pour les hôpitaux, ces interventions sont tout autant choyées par les établissements et les autorités sanitaires en Suisse romande. Il existe un réel intérêt à les maintenir, autant

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