Le mot de la fin

Les autorités ont-elles organisé un grand schmolitz général que j’aurais raté? Si je pose la question, c’est parce qu’il semble que tout le monde soit à tu et à toi.

Peu importe qu’on ait gardé les cochons ensemble ou pas, le tutoiement est désormais de rigueur. Un truc éculé de publicitaires pour te faire croire, docile consommateur, à une certaine proximité entre lui et toi. Et qui dit «tu» dit rapport amical. On ne se méfie pas de ses amis. Viens acheter un berlingot, un canapé ou une voiture, je te ferai un bon prix (avec un chiffre qui se terminera par 9,90).

Ce recours au «tu» dans le marketing est quasiment aussi vieux que le commerce. «Eh mon ami, viens acheter ta cotte de mailles chez moi!» Le tutoiement ne s’arrête toutefois pas aux campagnes de publicit&eacut