Trop beau pour être vrai
Temps de lecture estimé : 1 minute
Roman » On commence par les affres de la production du foie gras. On continue avec les bouillasses cancérigènes que l’humanité mangera dans le futur. Et on finit avec des fruits qui ont bien vécu. La désobéissante, roman d’anticipation de Jennifer Murzeau, imagine le pire pour aller vers le meilleur.
La vie est dure en 2050. L’auteure expose les dégâts du réchauffement climatique, de la pollution et de la mainmise des multinationales. Consumériste, la société brime l’initiative personnelle. Elle interdit de faire pousser des légumes ou de recycler d’anciens appareils. Pourtant, Bulle choisit de donner la vie à un enfant, et de lui donner la chance de vivre dans un monde meilleur. Bel acte de désobéissance civique!
La désobéissante est un roman de contrastes. Si son style est froid pour décrire le pire, il se réchauffe au gré de dialogues dynamiques. On voudrait croire à sa conclusion, à l’optimisme angélique. Mais la société qui naît autour de Bulle paraît trop belle,