Genève » Evitons toute superstition: en 1951, le Grand Théâtre de Genève avait été ravagé par le feu lors du troisième acte de La Walkyrie de Wagner. Or c’est avec L’Or du Rhin, prologue du Ring des Nibelungen, que le temple lyrique a renoué mardi soir avec son public. La réouverture intervient après trois ans de travaux et des retards dus à des infiltrations d’eau en sous-œuvre. De l’or et du (faux) marbre, il y en a partout dans la vénérable enceinte âgée de 140 ans. Brodeurs, stucateurs, doreurs, peintres et sculpteurs n’ont pas chômé. Visite guidée d’une rénovation à 73 millions de francs, bouclée avec «seulement quatre mois de retard, un exploit pour ce genre d’ouvrage», s’est félicité le magistrat genevois en charge des Constructions, Ré