Dernier adieu à un écrivain
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Au fil d’innombrables voyages entre Fribourg et Lausanne au wagon-restaurant, on a appris à se connaître, se découvrir, s’apprécier dissertant sans préjugés sur tout avec humour et passion… David Collin m’a fait l’honneur et le plaisir de venir découvrir mon île d’origine, Céphalonie, qui lui a plu comme m’a plu le regard externe et érudit qu’il a su poser sur elle (La Liberté du 3 octobre, «Amoureux des mots, passeur passionné, David Collin n’est plus»).
Homme plein de grâce et de distinction dont chacun garde un merveilleux souvenir, il a eu un au revoir superbe dans l’église bondée – en plein temps de Covid – de Villars-sur-Glâne.
Après la liturgie, les hommages de son amie productrice radiophonique de Bruxelles, ses amis de la Radio romande et évidemment ses enfants nous ont offert davantage que de l’émotion. Un partage d’instants d’une vie riche et aussi belle qu’injustement raccourcie. Merci David.
Spyros Karageorgis,
Fribourg