La Liberté

Les primes après la 13e rente

Roland Macherel, Fribourg

Publié le 23.05.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Logique qu’après la 13e rente, le peuple veuille continuer à lutter contre la vie chère en s’attaquant aux coûts de l’assurance-maladie. Un impôt insupportable grevant les budgets des familles et des retraités. Le parlement a sans cesse rejeté toutes propositions visant à traiter ce problème. La faute aux lobbys, aux manœuvres dilatoires et au laisser-faire. On a, paraît-il, le meilleur système de santé au monde. Mais le plus cher et le moins bien contrôlé.

Pour être bien soigné, l’assurance de base ne suffit pas. Il faut la complémentaire. Mais à quel prix? Sinon, c’est la galère de la santé à petite vitesse. Quitter la complémentaire, des franchises plus élevées: c’est faux et injuste. Hôpitaux et médecins veulent savoir comment on est assuré et les réponses conditionnent les traitements. La santé n’est pas un business. C’est un service. Aucun espoir ni confiance dans les gouvernements, le parlement, les assureurs-maladie, les pharmas, les acteurs mêmes de la santé.

Parmi les problèmes: les réserves de 130 milliards de francs dans certaines assurances sociales, les salaires scandaleux des cadres d’assurance, le nombre et les salaires des médecins spécialistes, l’envolée et les coûts des soins ambulatoires, les coûts exorbitants des médicaments, génériques y compris, la surconsommation des patients, des médecins, des hôpitaux. Tant de questions sans réponse!

Exigeons un plan clair et précis d’action. En attendant, préparons-nous, encore une fois, à secouer la léthargie de notre classe dirigeante et montrons-lui à nouveau la volonté et la force du peuple. Rendez-vous au 9 juin.

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11