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Fusion du Grand Fribourg: quand des nantis se rebiffent

Publié le 14.09.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

A lire le tout-ménage orné d’un édito d’Erika Schnyder et accompagné d’une caricature provocatrice, le projet de fusion du Grand Fribourg ne viserait qu’une «per-fusion» vidant le cochon de la périphérie pour alimenter un centre «aux structures fragmentées et archaïques, régi par une administration lourde et timorée et prisonnier d’usages poussiéreux». Tout dans ce projet serait laid et mauvais. Un tel jugement de valeur manifeste, à mon avis, une sensibilité esthétique et éthique discutable.

Je suis un enfant de Beauregard déménageant à la Vignettaz quand mes parents accueillirent une grand-mère et un grand-père romontois affecté de la sclérose en plaques. Jeune marié, j’ai habité le quartier du Bourg et celui du Jura. Je suis arrivé à Villars à l’arrivée du deuxième enfant quand il a fallu trouver un logement plus grand. Ce faisant, j’ai toujours eu l’impression d’habiter un Grand Fribourg qui va des portes de la Singine d’où venait mon grand-père à Marly et Belfaux. La ville d’art et d’études, des commerces et restaurants, les bords des trois rivières, les quartiers périphériques sont mes lieux de vie.

Donner un nouveau cours au développement d’un Grand Fribourg plus solidaire, plus durable et centré sur la qualité de vie m’apparaît souhaitable et possible. Un processus démocratique est en marche. Vouloir l’interrompre serait à mon sens une vraie catastrophe. Je voterai oui le 26 septembre pour que le processus de fusion se poursuive avec une possible optimisation des perspectives.

Dominique Rey,

Villars-sur-Glâne

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