Il s’agirait de ne pas oublier les bienfaits de la vaccination
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Plus la pandémie se prolonge, plus on ressent le poids qui obère notre vie sociale et culturelle. Les problèmes liés aux diverses manifestations et l’impact souvent grave exercé sur l’économie persistent en dépit de l’accoutumance aux masques et aux gestes barrière. Or, le moyen de se débarrasser définitivement de ce virus existe: c’est la vaccination.
De l’avis des spécialistes, il suffirait qu’une majorité de la population (75-80%) soit vaccinée pour que le Covid-19 disparaisse de nos régions. En effet, le virus ne peut se multiplier et déployer ses effets pathogènes que s’il trouve suffisamment de personnes non protégées par la vaccination ou n’ayant pas encore surmonté cette maladie.
On ne peut donc qu’espérer un accroissement rapide du pourcentage de personnes vaccinées. A la suite de la vaccination (obligatoire) contre la variole, cette maladie à la mortalité élevée a pu être éradiquée. Il en a été de même avec poliomyélite. Les vaccinations ont sans doute sauvé des milliers, sinon des millions de vies et évité de graves séquelles alors que les effets secondaires sont rares, de courte durée et généralement peu graves.
D’ailleurs, les personnes projetant de voyager dans des pays tropicaux n’hésitent pas à se faire vacciner contre la fièvre jaune, l’hépatite, la poliomyélite ou la rage. Le scepticisme à l’égard de la vaccination ne peut que retarder l’éradication de la pandémie. Faisons confiance à nos autorités sanitaires.
Bernard Garnier,
Fribourg