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En Iran, les chercheuses se rebiffent

Emprisonnées pour «espionnage», une Australienne et une Franco-Iranienne font la grève de la faim

La prison d’Evin, au nord de Téhéran, où les deux femmes universitaires sont détenues. © Keystone-archives
La prison d’Evin, au nord de Téhéran, où les deux femmes universitaires sont détenues. © Keystone-archives

Eva-Luna Tholance

Publié le 28.12.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Téhéran » La décision est grave et les prochains jours inquiétants. Le 24 décembre, Kylie Moore-Gilbert et Fariba Adelkhah, deux chercheuses retenues en Iran pour «espionnage», ont entamé une grève totale de la faim. Dans la lettre ouverte qu’elles ont fait passer hors de la prison d’Evin, près de Téhéran, elles demandent non seulement leur libération immédiate, mais également «justice pour les innombrables hommes et femmes qui endurent le même traitement que le nôtre, voire pire, et qui ont été emprisonnés en Iran alors qu’ils n’ont commis aucun crime».

Cette mesure inquiète grandement leurs collègues et leurs proches, alors que les deux femmes, l’une australienne et l’autre franco-iranienne, sont incarcérées respectivement depuis quinze et sept mois, sans

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