Face au terrorisme, le choix de la raison
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France. Deux semaines après la décapitation d’un professeur d’histoire, la nouvelle attaque sanglante de jeudi à Nice a replongé d’un coup la France dans la spirale d’une violence criminelle qui peut frapper n’importe où et n’importe qui. Face à ce «terrorisme du pauvre», insaisissable par nature, les réponses traditionnelles du pouvoir apparaissent toujours en retard d’une guerre. Ces mesures sont connues: traçage du parcours des terroristes, enquête sur les complicités éventuelles, fermeture des mosquées donnant libre cours aux discours de haine, plan Vigipirate renforcé, vigilance accrue, etc.
Agacés par l’impuissance des pouvoirs publics, certains politiciens vont beaucoup plus loin, exigeant par exemple un moratoire sur les demandes d’asile, le contrôle strict des frontières ou des procéd