La Liberté

Le cyclo-cross, par tous les temps

Après la course, il est temps de laver les vélos ! © Nathalie Desbiolles
Après la course, il est temps de laver les vélos ! © Nathalie Desbiolles
Publié le 30.08.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport!

Timothée Desbiolles partage sa passion pour la discipline du cyclo-cross, sport peu connu en Suisse mais qui commence à prendre de l’ampleur.

«J’ai découvert le cyclo-cross grâce à mon métier de mécanicien en cycles. On dit souvent que c’est la discipline la plus dure dans le monde du vélo, car elle a lieu en hiver, par tous les temps, et est très physique: en plus de pédaler sur un terrain difficile, on doit courir en portant son vélo et sauter par-dessus des obstacles, que ce soit sur du sable, un sol sec, enneigé ou glacé. Une compétition de cyclo-cross consiste en un parcours d’environ 2,5 km avec un vélo de course sans suspensions et un maximum de 33 millimètres de largeur de pneu. En général, une course dure environ 50 minutes. En Belgique, où le cyclo-cross est un sport national, une course peut rassembler jusqu’à 60 000 personnes. Ce qui me plaît dans cette discipline, c’est l’ambiance qu’on y trouve: tout le monde se soutient et on forme comme une grande famille. Certains cyclistes qui n’ont pas de voiture se rendent aux courses à vélo à travers la Suisse, portant les boyaux de rechange pour leur vélo sur les épaules. Après la compétition, on se retrouve pour attendre les résultats et boire un verre. Des personnes de tous les âges y participent.

Même si j’ai déjà participé à des courses, je m’occupe aujourd’hui de la mécanique. Je me trouve au poste où les cyclistes viennent changer leur vélo dans le cas où le terrain est très boueux, je les nettoie et les démonte en fin de course si nécessaire. Pendant la course, le coureur doit pouvoir nous donner son vélo et recevoir le prochain sans devoir s’arrêter. Tout ça demande une grande logistique. Tout se fait à l’extérieur dans le froid, mais j’aime ce que je fais et c’est toujours l’occasion de revoir l’habituelle équipe de mécaniciens. En Suisse, le sport commence à prendre de l’ampleur depuis quelques années. Pour l’instant, une quinzaine de courses sont prévues dans le pays pour la saison prochaine.» Lise Schaller

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