Les mythes de la prostitution
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La prostitution: un «service sexuel» librement offert par de jeunes femmes informées et indépendantes? Ces mensonges évidents, mais soigneusement entretenus à tous les niveaux de la société suisse, volent en éclats dans l’article «Proxénétisme en famille à Fribourg» (LL 12 et 17.5).
La prostitution serait en général librement consentie et choisie? Au contraire, c’est «sous la pression» que cette «exploitation de la misère» se serait déroulée pendant trois ans en plein centre de Fribourg. En effet, le «choix» de la prostitution est presque toujours un «choix forcé».
La traite des êtres humains à des fins de prostitution serait une exception rarissime? Il est question de seize jeunes Roumaines, pas d’une seule. Dans le système suisse, la légalité de la prostitution serait un garant de sécurité? Seize personnes forcées, pendant trois ans, à subir la prostitution, c’est cela la protection par la légalité?
Les associations comme Grisélidis à Fribourg seraient là pour «aider» les «travailleuses du sexe»? Cela ne l’a pas empêchée d’employer, sans le savoir, une criminelle comme «médiatrice» qui obtenait ainsi «des informations de première main», tout en organisant le fonctionnement du bordel en question.
La Liberté ne nous parle pas des «clients» qui se sont servis pendant trois ans de ces 16 femmes forcées à la prostitution. Ni des autorités qui, pendant toutes ces années, n’auraient rien vu, rien entendu. Ni des femmes elles-mêmes: leur âge, leurs conditions de vie, leur passé, etc.
Une bonne nouvelle: de plus en plus de pays ouvrent les yeux et mettent fin à la destruction physique, psychique et sociale des femmes dans la prostitution.
Hans Barth, Fribourg