Les fleurs vendues par Adrien Hertig proviennent de Hollande pour la plupart. Elles sont sur l'étal du fleuriste fribourgeois un jour après la coupe. Corinne Aeberhard

L'important, c'est la rose, chantait Gilbert Bécaud. Adrien Hertig n'aurait pas l'idée de prétendre le contraire. A Fribourg, sa famille vend des fleurs depuis 1851. Depuis que son arrière-arrière-grand-père, Jean, a ouvert un magasin dans le quartier du Bourg, pour écouler les plantes qu'il cultivait lui-même à quelques encablures, dans des jardins situés en contrebas de l'Hôtel de Ville. «Mes aïeuls ont plutôt été des horticulteurs que des fleuristes», précise Adrien Hertig. Jusqu'au milieu des années 60, en effet, la petite entreprise familiale vendait des graines davantage que des fleurs.Mais les temps ont changé. Hertig Fleurs, en 2011, ce sont quatre magasins en ville de Fribourg, 25 employés, et des milliers de bouquets achetés chaque année par les Fribourgeois. E