Médias sociaux, le règne du complot
Toutes les plateformes ne sont pas égales: YouTube nourrit particulièrement les croyances au complotisme
Jochen Tempelmann
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Etude » Aujourd’hui, plus de 80% de la population suisse utilise les médias sociaux. Et c’est ainsi que nous nous exposons à d’innombrables informations, qui n’existent pas sous cette forme dans les médias classiques. Comme les auteurs des contributions aux médias sociaux accordent parfois peu d’importance aux faits, le terrain est propice à faire germer les théories du complot. Mais le rôle de la plateforme est loin d’être neutre: toutes les plateformes ne contribuent pas de la même façon à la propagation des théories du complot. C’est la conclusion d’une nouvelle étude d’un groupe de recherche européen, publiée dans la revue Sage Journals.
Avant toute chose, une bonne nouvelle: par comparaison avec le reste de l’Europe, les théories du complot sont moins présentes en Suisse que dans d’