Les petits partis ont leur carte à jouer
Certains partis n’ont que peu de chances d’accéder au Conseil national. Tout n’est pas perdu pour autant
Nicolas Maradan
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Politique » Par commodité plutôt que par dénigrement, appelons-les les petits partis. Certes, plusieurs d’entre eux ont des élus au niveau communal, voire au Grand Conseil. Mais, pesant entre 1 et 3% des suffrages, voire moins, ils n’ont pas l’envergure pour décrocher cette année l’un des sept sièges fribourgeois au Conseil national. Pourtant, aucun n’aurait voulu manquer le grand rendez-vous des élections fédérales. Ils sont même de plus en plus nombreux sur les rangs. Il y a vingt ans, 14 listes représentant 6 partis tentaient de conquérir les 6 sièges alors en jeu. Cette année, en vue du scrutin du 20 octobre, il y a 25 listes pour 10 partis (sans compter les mouvements citoyens).
« La monoculture est mauvaise en agriculture. Elle l’est aussi en politique »