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Les tests de dépistages à leur limite de capacité

L’Etat de Fribourg étudie diverses pistes pour répondre à l’augmentation des demandes de test

Il faut parfois patienter pour se faire tester dans le canton de Fribourg. © Laurent Gilliéron / Keystone (photo prétexte)
Il faut parfois patienter pour se faire tester dans le canton de Fribourg. © Laurent Gilliéron / Keystone (photo prétexte)

Magalie Goumaz

Publié le 10.09.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Les centres de dépistage du Covid-19 opérationnels dans le canton de Fribourg ne parviennent plus à répondre à toutes les demandes de test. «Depuis deux semaines, il arrive que certains jours, la capacité maximale soit atteinte», confirme Jeannette Portmann, chargée de communication de l’Hôpital fribourgeois. Les patients sont alors invités à s’inscrire à nouveau le lendemain.

C’est ce qui est arrivé à ce jeune Fribourgeois, qui présente des symptômes depuis le début de la semaine. Ce mercredi matin, il a suivi les recommandations et a rempli le questionnaire en ligne (coronacheck). Il reçoit alors ce message à 10 h: «Votre état de santé justifie un test de dépistage au Covid-19. Cependant, votre inscription ne peut malheureusement pas être prise en compte. En effet, le nombre maximal de tests réalisables aujourd’hui dans ce centre a été atteint. Continuez à respecter les consignes de précaution de la Confédération et de votre canton, et faites un nouveau coronacheck demain». Ce qu’il va faire.

Le canton de Fribourg a mis en place plusieurs centres de dépistage. L’HFR Fribourg et l’HFR Riaz peuvent chacun réaliser 100 tests par jour, l’HFR Tavel 50. «C’est une question de personnel et d’équipement», explique Jeannette Portmann. Jusqu’à il y a deux semaines, le dispositif était suffisant, précise-t-elle, ajoutant que malheureusement, il y a des personnes qui s’inscrivent pour faire le test mais ne se présentent pas. «Et c’est dommage, car ce sont des places perdues», regrette la porte-parole

250 

La capacité par jour dans le canton

Face à la recrudescence des cas positifs, la Direction de la santé et des affaires sociales envisage actuellement plusieurs solutions pour augmenter les capacités de dépistage, indique Claudia Lauper, sa secrétaire générale.

Pour le traçage, les équipes ont également été renforcées. Une vingtaine de postes à plein-temps (EPT) ainsi que cinq EPT en provenance de la Ligue pulmonaire sont actuellement affectés à cette tâche.

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