Ceux qu’on aime et ceux qu’on aime détester
Pascal Dupasquier
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Chronique
Réflexion. En mettant le nez au balcon dès potron-minet, je me dis que ce sera un nouveau vendredi matin pour rien. Les premières lueurs du jour laissent deviner un ciel chagrin… comme mon esprit en ces temps de virus qui s’éternisent. Virus qui nous rappelle au quotidien qu’il n’y a que la santé qui compte, qu’il faut faire le poing dans sa poche, qu’il faut serrer les dents et que, pour le sourire, eh bien il faudra repasser! De toute façon, c’est masque obligatoire sur la figure.
Le masque, je l’ai au lever comme au figuré. Un petit coup de blues matinal que la performance de Beat Feuz, plutôt la contre-performance de Beat Feuz dans la descente de Saalbach n’arrange guère. Parce que oui, s’il coupe les liens sociaux, le télétravail a au moins cet avantage, celui de pouvoir regarder les courses de ski en direct à la