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La peur du vide

Malgré vos impressions, Arno Del Curto n’est pas décédé, il n’est seulement plus l’entraîneur de Davos. Il était important de le préciser. © Keystone-archives
Malgré vos impressions, Arno Del Curto n’est pas décédé, il n’est seulement plus l’entraîneur de Davos. Il était important de le préciser. © Keystone-archives

Patrick Biolley

Publié le 01.12.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Chronique

Il y a de cela une semaine, j’ai rencontré Danilo Wyss pour faire un bilan final de son aventure de 11 ans avec la formation BMC. Onze ans… Une éternité dans le monde de la petite reine. Peu d’équipes peuvent se targuer d’une telle longévité et peu de coureurs sont restés fidèles à un seul maillot sur une telle durée. Depuis quelques jours, BMC remercie sur les réseaux sociaux chacun des cyclistes qui ne poursuivront pas avec le nouveau sponsor polonais (CCC), soit 17 athlètes sur les 26 présents dans l’équipe américano-suisse. Résumé des commentaires des internautes: de l’incompréhension.

Cette semaine a aussi été marquée par la démission d’Arno Del Curto. Depuis que je m’intéresse au hockey sur glace il était dans le décor, toujours présent, indéboulonnable. Cette fois, en lisant les commentaires, l’impression que ce brave Arno n’avait pas seulement quitté le poste qu’il occupait depuis 22 ans, mais qu’il était décédé. Vas-y qu’on interroge les joueurs passés par Da

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