Première ligue »   Le visage est serein, le ton calme, le discours posé… Difficile de croire que Kai Stampli, 19 ans, n’a pas encore franchi le cap de la vingtaine. Dans un français fluide et quasi parfait, l’étudiant de Guin – il passera son baccalauréat en juin – évoque son parcours de footballeur, de gardien en particulier: celui de la première garniture du Birchhölzli, dont la vie n’est pas un long fleuve tranquille.

Lanterne rouge du classement, sans entraîneur depuis mercredi soir et le départ de Joël Durret pour divergences de vues avec le comité (La Liberté d’hier), le SC Guin navigue, c’est le moins que l’on puisse dire, en eaux troubles. «Quand Joël nous a annoncé qu’il partait, nous avons tous été surpris. Maintenant, c’est sa décision. S’il pense qu’