Toute blessure n’est pas fatale
Jouer diminué n’est pas rare. En moins de 72 heures, l’US Open a recensé trois cas, dont un d’école
Pierre Salinas
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Tennis » Les éclopés s’empilent sur les courts de l’US Open, comme autant de bandelettes sous les shorts et les chemisettes des rescapés. Battu ce mercredi par le Bulgare Grigor Dimitrov (ATP 78), Roger Federer (ATP 3) a vu ses vieux démons – un sournois mal de dos – rejaillir de nulle part au plus mauvais moment, ce qui ajoute à la frustration. Forcément. La veille, Novak Djokovic lui-même, No 1 mondial touché à l’épaule un peu, dans son amour-propre plus certainement, choisissait de jeter l’éponge, éclaboussant une victoire que Stan Wawrinka (ATP 24) ne saura reproduire deux jours plus tard face à un Daniil Medvedev (ATP 5) pourtant chancelant.
En moins de 72 heures chrono, trois cadors du circuit ont abattu leur dernière carte «chance». Autrement dit: «Je suis diminué, mais je joue quand même, on ne sa