Atteint du cancer du testicule à 20 ans, un Fribourgeois veut «briser ce tabou»
Samuel* (prénom d'emprunt) témoigne du cancer du testicule qui lui a été diagnostiqué au printemps 2023. Il espère ainsi sensibiliser et libérer la parole autour de cette tumeur maligne qui est la plus fréquente chez l’homme jeune.
Sophie Gremaud
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Santé masculine » «Mes parties génitales étaient très sensibles et le contact avec les vêtements douloureux, surtout quand je m’habillais, que j’enfilais un slip ou un pantalon. Mais bon… J’en ai parlé à personne car c’est un peu gênant, ça touche à mon intimité. Je me suis dit que ça finirait par passer», confie Samuel* (prénom d'emprunt), 20 ans. Une douleur, mais trop de pudeur pour consulter. Ce n’est que quelques mois plus tard que le Fribourgeois découvrira que cette gêne embarrassante était le symptôme d’un cancer du testicule.
Relativement rare en comparaison avec les autres types de cancers (un peu moins de 500 nouveaux cas par année en Suisse), cette tumeur maligne est en revanche la plus fréquente chez les jeunes hommes. Et malgré l’action annuelle Movem