Des infirmières à haut potentiel
Les infirmières cliniciennes spécialisées, titulaires d’un master ou d’un doctorat, sont appelées à révolutionner les techniques de soins en Suisse, comme elles le font au Canada depuis 60 ans. Mais elles peinent à s’intégrer
Christine Wuillemin
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Santé » Avant, l’usage voulait que les détenus des prisons vaudoises, présentant des troubles psychiatriques, soient placés de longues heures dans des cellules médicales lorsqu’ils entraient en crise. Une pratique répandue, visant à calmer le patient, mais aussi un geste violent, difficilement vécu tant par lui que par les soignants. Aujourd’hui, on travaille plutôt sur la capacité du détenu à identifier les facteurs qui provoquent ses crises et à les anticiper. On ne l’enferme qu’en dernier recours. Et ça marche!
«Cela redonne une responsabilité au patient, ce qui est important en milieu carcéral où il est privé d’autonomie. Et les soins prennent du sens», explique Céline Neri, infirmière clinicienne spécialisée au Service de médecine et psychiatrie p&eac